Ce qui se passe entre un chasseur et son chien est une conversation riche, faite de mouvements, de signaux silencieux et de sensations. C’est presque une danse, dans laquelle chacun des deux ressent la présence et les intentions de l’autre.
Le lien qui se crée entre le chasseur et son aide à quatre pattes est fait de nombreux petits gestes quotidiens qui vont bien au-delà de la simple compagnie : un chien doit être soigné, compris et aimé tous les jours.
Souvent un simple regard suffit… Lorsque les yeux du chasseur rencontrent ceux de son compagnon, le message est fort et clair, la concentration est absolue et l’acte de chasse est sur le point d’être accompli.
Il existe 399 races de chiens reconnues par la FCI (Fédération Cynologique Internationale), réparties en différents groupes en fonction de leurs caractéristiques. Instinct inné, sens auditif et olfactif incroyables, spécialisation constante sont autant de facteurs qui, au fil du temps, ont fait du chien de chasse le compagnon inséparable du chasseur d’aujourd’hui !
Les principaux types de chiens de chasse sont : les chiens d’arrêt, les chiens de chasse, les retrievers, les chiens courants, les terriers et les chiens de pistage.
Les chiens d’arrêt sont appelés ainsi car, dès qu’ils sentent la présence d’un animal sauvage, ils ont l’instinct et la capacité de le signaler au chasseur, en s’arrêtant en position verticale ou fléchie, selon la race.
Une approche lente et progressive est suivie d’un véritable point. La queue dans sa position caractéristique, les muscles tendus, l’arrêt statuaire, la vue fixée sur le point d’intérêt : la performance du point est une émotion indescriptible que tout chasseur amoureux des chiens reconnaît !
L’évolution de l’action peut inclure la direction, la récupération et l’honneur, s’il y a plus d’un assistant présent :
Les chiens d’arrêt sont parmi les plus choisis par les chasseurs italiens et les nombreux types de chasse qui peuvent être pratiqués en Italie sont, et pas seulement : la bécasse, la perdrix grise, la perdrix des rochers, la caille, le faisan, le lagopède, le tétras lyre, la bécassine, le tétras des bois, chacun ayant des caractéristiques spécifiques et passionnantes.
La bécasse des bois est un animal sauvage aussi passionnant que difficile à chasser, se retrouvant souvent dans des environnements impénétrables et s’envolant avec un vol fulgurant et insaisissable. Un véritable défi pour le chasseur… Et son aide ! Le chien de chasse à la bécasse des bois doit avoir une intuition formidable, une grande quête et des nerfs solides pour ne pas se faire piéger par la « reine de la forêt« .
Parmi les races les plus connues de chiens de chasse à la bécasse des bois, on trouve
Le fusil de chasse semi-automatique Affinity Companion German Pointer, le dernier produit 2020 de Franchi et le deuxième protagoniste de la série des Companion semi-automatiques en calibre 12 et 20, qui célèbre le lien entre le chasseur et son aide, est dédié à cette dernière race de chien.
Toutes ces races de chiens sont très appréciées par Giulia Taboga, qui chasse généralement la bécasse des bois avec le Feeling Woodcock, un fusil de chasse à répétition dédié à cet animal sauvage passionnant, ou avec le traditionnel côte à côte Esprit. Les fusils de chasse à dos d’âne et côte à côte sont généralement conseillés pour la chasse à la bécasse car, outre qu’ils sont considérés comme plus « verts » puisqu’ils permettent de récupérer les cartouches juste après le tir, ils donnent au chasseur la possibilité de tirer au mieux parti du double coup. Tous deux sont également disponibles avec des canons courts de 62 cm, ce sont des fusils de chasse extrêmement maniables et ergonomiques, particulièrement adaptés pour défier la « reine de la forêt ».
Un mouvement incessant et une énergie inépuisable ! Contrairement aux chiens d’arrêt, les chiens de chasse ne s’arrêtent pas une fois qu’ils ont remarqué l’animal sauvage, mais ils commencent à se déplacer frénétiquement. Leur vigueur pendant l’acte de chasse est un spectacle captivant à voir. Parmi les races les plus connues pour la chasse à la bécasse des bois, il y a sûrement l’épagneul Springer.
Les yeux langoureux sont certainement l’un des traits les plus particuliers du Labrador, le retriever par excellence, célébré avec le premier fusil de chasse semi-automatique de la série Companion, le Affinity Companion Labrador. Le rêve de nombreux enfants, c’est une aide d’origine canadienne qui est arrivée en Europe à bord de navires en provenance de la péninsule du Labrador. Amoureux de l’eau et de la baignade, il résiste aux intempéries et s’adapte à toutes les conditions environnementales, s’adonnant à d’inlassables récupérations. L’eau est son élément et c’est pour cette raison qu’elle est considérée comme le symbole de la chasse au gibier d’eau.
Dotés de sens olfactifs très fins, les chiens parfumeurs ont pour mission de retrouver l’animal sauvage à travers les traces de son odeur laissées sur le terrain. Leur instinct les amène à chasser le gibier à fourrure, comme le sanglier, le mouflon, le cerf, le daim, le chevreuil, le lièvre et le renard. Le brave chien de chasse à l’odeur, après avoir découvert sa proie, la guide vers le chasseur ou le long de la route des peaux de chasse. Parmi les plus connus, on trouve le Segugio Italiano, un chien aux origines anciennes qui, dit-on, est arrivé en Italie sur des navires phéniciens en provenance de l’Égypte ancienne.
Une mention spéciale est accordée aux chiens pisteurs, fondamentaux pour la récupération des ongulés dans la malheureuse occasion où ils se déplacent de anshuss, l’endroit où ils ont été blessés.
Au contraire, le courage est le trait distinctif des terriers. Utilisé pour chasser le gibier caché dans des nids dans la terre, ce type de chien accomplit souvent son travail avec un chien de chasse à l’odeur, engageant une sorte de lutte avec les animaux sauvages dans les pâturages ou cachés dans des tunnels souterrains pour les faire sortir à l’air libre.
Combien n’ont pas été conquis par le tempérament et la vivacité du Jack Russel Terrier, utilisé à l’origine pour la chasse au renard ?
C’est une décision difficile et très personnelle, déterminée par le type de chasse que l’on fait. Mais au-delà des caractéristiques généalogiques, morphologiques et comportementales de chaque race et de chaque chien, le plus important est la patience du chasseur dans la formation de son aide, afin d’obtenir une harmonie maximale et, pendant l’activité de chasse, de devenir une seule unité.
Ce qui est sûr, c’est que sans nos compagnons à quatre pattes… La chasse ne serait pas la même chose !
